Nice-Matin
– Mars 2015 –

Son documentaire “Côte d’Azur, le luxe réinventé” avait fédéré plus d’un million de téléspectateurs dès sa première diffusion sur France 5, le 28 septembre dernier. Dorothée Marro récidive, cette fois sur NRJ12, avec “Une saison extraordinaire à Courchevel”.

Son documentaire Côte d’Azur, le luxe réinventé avait fédéré plus d’un million de téléspectateurs dès sa première diffusion sur France 5, le 28 septembre dernier. Dorothée Marro récidive, cette fois sur NRJ12, avec Une saison extraordinaire à Courchevel.

Un film de 90 minutes au cœur de la station la plus huppée du pays. La jeune Niçoise, qui cosigne ce sujet avec Yann Candelier, y a pris ses quartiers d’hiver durant un mois et demi, temps nécessaire pour se faire admettre et convaincre. Car personne ne l’attendait, les microcosmes ayant une tendance naturelle à rester repliés sur eux-mêmes.

La première question qui vient à l’esprit : pourquoi là ? « Cent cinquante kilomètres de pistes, dans un site naturel époustouflant, en font un domaine skiable exceptionnel », explique Dorothée. Hôtels, chalets, restaurants et boutiques de luxe, à l’image de ce « lieu magique », attirent le gotha en Savoie. Ce qui justifie, pour quiconque ne compte pas son argent, des prix au mètre carré flirtant avec les 20 000 e. L’hyper-chalet pudiquement baptisé La Bergerie déroulant sur 1 500 m2 habitables piscine, spa gigantesque et services princiers où l’on trouve majordome, masseur, prof de yoga et chauffeur.

À raison de 150 à 300 000 e par semaine – à partir de 500 e la nuit pour une chambre d’hôtel -, Courchevel monnaie ses charmes au prix fort. Les amateurs étant invités à dépenser encore et toujours dans les commerces de luxe qui transforment la station en« paradis pour privilégiés ».

Passé le constat, Dorothée Marro et Yann Candelier suivent quelques grands témoins au nombre desquels on retrouve les Meilleur père et fils, qui ont décroché avec leur restaurant, La Bouitte, un troisième macaron au Michelin. Nicolas Tournier, héritier du premier groupe hôtelier de Courchevel. Richard Orlinski, artiste, ou encore la Russe Anna Ganshina, agent immobilier sur la Côte, qui s’implante là-haut en saison.

« Garder du recul »

Courchevel, station de tous les possibles, offre tous les services auxquels une clientèle fortunée est en droit d’aspirer. Dont la chute libre, moyennant 600 e, depuis un hélicoptère dont on réalise qu’il est un moyen de transport quasiment banal à de tels sommets, si l’on peut ainsi s’exprimer.

Pas question, pour Dorothée, de se laisser griser. « Nous suivons des entrepreneurs passionnés et attachants », dit la jeune femme qui, si elle avoue avoir goûté pour la première fois au caviar, n’oublie pas d’où elle vient.

« Je suis originaire de Nice-Nord. Petite, quand je me promenais à Saint-Jean-Cap-Ferrat, je n’imaginais pas une seule seconde qu’un jour, je pourrais entrer au Grand Hôtel. Ce que mon métier m’a permis de faire en compagnie de Jean Mus, architecte et poète des jardins. »

Si elle s’accommode de nature et de choses simples, Dorothée Marro réfléchit, après ses incursions sur le littoral et en haute montagne, à un sujet plus urbain. Et travaille aussi sur un projet autour des Ballets de Monte-Carlo. Une curiosité tous azimuts pour la journaliste qui a livré des reportages à Zone interdite, Spécial investigation ou Envoyé spécial.


Une saison extraordinaire à Courchevel. Jeudi 26 mars, à 20 h 50, sur NRJ12.

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